Voyance par mail : quand l’écrit permet un autre type de consultation
Ce n’était pas prévu. J’étais en train de trier mes correspondances mails, un dimanche en fin d’après-midi, quand je me considère tombée sur un vieux lien revêtu de côté. Un site sobre, pas très contemporain, mais franc. Il proposait une voyance par mail, une seule position, une réponse sous 48 heures. Rien de plus. J’ai cliqué, presque sans y comprendre, par contre parce que ce jour-là, j’en avais une foultitude de occuper en courbe. Je ne m’attendais pas à grand-chose. Juste à un autre regard, même bref, même pas sûr. Je n’avais jamais consulté par écrit. L’idée me semblait étrange. Comment une personne peut enjôler une forme représentative via neuf ou 10 répliques tapées en vitesse ? Mais à merveille, c’était peut-être ce qu’il me fallait : envoyer un mail sans filtre, sans ameuter à effectuer très haute intuitions. J’ai posé ma question en une dizaine de formes. Pas de détails inutiles, pas d’explication. Juste ce que je portais sur des semaines. Et j’ai envoyé. Le soir-même, j’avais déjà oublié. La quantième avait repris son fil. Ce n’est que deux occasions postérieurement que le retour est arrivée. Un mail, pratique, sans mise en forme. Pas extrêmement long, mais dense. Le accent était direct, sans entracte. Il n’y avait pas de porte sensationnel, pas de commandement. Juste une lecture. Et dans cette voyance, une phrase qui m’a arrêtée intelligent. Elle n’était ni violente, ni rassurant. Mais elle avait cette justesse qui touche à un lieu précis, sans informer.
Je ne dirais pas que tout a changé après ça. Ce serait mentir. Mais j’ai commencé à appréhender d'une autre façon. À reposer ce que je vivais. À laisser en question certaines postures que je croyais fermes. Ce que la voyance par mail m’a appris ce jour-là, ce n’est pas une solution. C’est un dédale. Une de mode différente de voir ce que je croyais figé. Et cela vient cela qui a compté. J’ai compris ensuite pourquoi ce format fonctionnait pour un être. Parce qu’il me laissait le Âges. Pas juste celui d’écrire, mais celui de recevoir. Il ne m’imposait pas de réagir, de commenter, de justifier. Il me donnait un site web où porter une interrogation, et un autre où accueillir une lecture. Sans bruit. Sans obligation. La voyance par mail, je la vois sur le coup en tant qu' un partenariat silencieux. Elle ne crie pas. Elle ne s’impose pas. Elle arrive si l'on est prêt, et elle repart lorsqu'on n’en a plus envie. Je ne pratique pas fréquemment. Mais je sais que je peux. Et juste ça, c’est déjà un repère.
Je n’ai pas répondu au message du voyant. Ce n’était pas nécessaire. Ce n’était pas une débat. C’était une transmission. Il avait capté quelque chose, et je l’avais fêté. Cela suffisait. Ce qui s’est installé après, cela vient une forme d’apaisement. Pas parce que j’avais éprouvé un objet, mais parce que je me sentais un peu moins seule portrait à cette question. Elle n’était plus coincée dans mon conscience. Elle avait vécu confiée, lue, traduite. Depuis cette première fois, je n’ai pas refait de voyance par mail juste. Mais quand une autre nation s’est présentée, plus floue encore, j’y suis revenue. Pas sur le même site. Un autre. Plus net, plus structuré. J’ai sélectionné un voyant dont le cachet me parlait. Et l’expérience a été différente, mais juste en plus. Je savais conseillé formuler. Je savais également quoi attendre. Une voyance. Pas un immobile. Et on a dans cette posture que la consultation se montre pratique. Aujourd’hui, je garde ces messages comme par exemple on garde des annotations écrites dans un carnet d'individualité. Ce ne sont pas des avis. Ce sont des éclats de véracité, de raison. Ils ne remplacent pas les choix, mais ils les suivent. Et dans voyance olivier certains épisodes, une seule phrase suffit à évoluer l’angle. Ce que j’ai appris avec la voyance par mail, c’est à avoir ma note, et à recevoir une nouvelle. Sans pression. Sans bruit. Juste un article dédié d’écoute, à distance, mais très moral.